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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 10:59

Bonjour,

 

vous êtes une personne qui avez essayé de me contacter pour un projet personnel délicat et la possibilité de stages de piano.

je vous prie de m'excuser de ne pas vous avoir contacté de suite, ayant été très occupé et enfin, ayant subi un piratage de mon adresse mail qui m'a pas mal bloqué dans mes préoccupations.

 

votre proposition m'intéresse et je serais heureux de pouvoir contribuer à ce dont vous me parliez.

 

si vous souhaitez reprendre contact, voici mon mail actuel :

 

j.k.pianiste@gmail.com

 

vous remerciant pour votre attention, je vous réitère mes excuses pour le délai de réponse et vous prie d'agréer mes sincères salutations.

 

Jérôme

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 08:59
oui, il y longtemps que je n'avais pas écrit ici. l'impression d'écrire sous une idiote inspiration. et puis un message sur ma boîte mail me fait penser que tout est possible ! alors !
 
aujourd'hui dans "astuce du jour" ;^)
 
cette année, je me suis lancé dans la musique moderne/contemporaine. (tant pour découvrir de nouvelles choses que d'ajouter à mon répertoire des pièces de notre temps)
 
dans mon programme, je me suis lancé dans le Xème regard sur l'enfant Jésus de Messiaen. j'aurais peut-être mieux fait de me casser une jambe ??? ahah je plaisante. sacrée pièce mais assez ardue T_T
ici feu-Yvonne Loriod qui défendit bec et ongle la musique de son feu-mari. tous les musiciens/pianistes n'aiment pas forcément Messiaen, ces pièces, cette pièce... etc... je vous avoue que quand mes profs m'ont dirigé vers cette pièce, j'ai écouté et je me suis dit "c'est quoi ce bordel ??" ^^
quand j'ai fait écouter à mes parents, mon père a dit "mais c'est horrible, on dirait des démons !" ma mère "j'aime beaucoup, je ressens cette joie, je suis sûre que l'auteur a lu les psaumes..." ^^
Guy Sacre en fait une drôle de description dans son livre sur la musique pour piano "le plus réussi dans cette pièce : la danse du début, n'en déplaise à l'auteur évoque davantage Bartok..." ou "le moins réussi : "ces 3 variations..." comment dit-il ? dans ma mémoire, le propos est "ça se veut moderne mais ça emprunte au jazz, et pas forcément d'une manière probante"
bref, ne nous laissons pas abattre.
j'ai eu une bath idée pour travailler les 12 mesures de transition avant les mi-mi qui introduisent le thème des cors en 3 variations.
enfin c'est une idée parmi tant d'autres de travail préliminaire !
oui ce truc d'apparence injouable, qui commence avec de grands écarts à 160 la croche nuance pp et pressez encore ! (d'ailleurs Madame Loriod commence pas à 160 mais 1) elle termine bien à fond les ballons 2) ça marche, c'est de la musique, pas un protocole militaire !!)
bon j'y viens à mon astuce du jour : au lieu de travailler linéairement de gauche à droite, j'ai commencé par la dernière cellule et suis remonté jusqu'à la première, en sentant bien tous les intervalles et non en se concentrant trop sur les premières doubles de triolets à la main droite comme l'analyse nous y porte : la main comprend mieux ainsi par quels points elle doit passer (enfin je crois ? ^^)
quel gain ? le savoir par coeur, avoir une meilleure connaissance du terrain tactile, et surtout : éviter de ressasser indéfiniment la 1ère cellule plus difficile à cause de l'écart, en négligeant la suite.
en travaillant ainsi, ces quelques mesures m'ont paru moins vertigineuses (cf cendrillon de walt disney, la petite souris gusgus qui voit l'escalier de façon innaccessible ;^) ) et j'ai mieux perçu la déformation progressive qui est un cercle pour amener une sorte de dominante MI (hmm, ça sent la tonalité tout ça)
bon, ya mon ptit voisin qui s'excite derrière la cloison de mon appart (à force de jouer, jai ouvert une vocation je crois), et j'ai suffisamment écrit, faut que je bosse argh !!
je suis trop en retard sur mon programme et pour mon récital le 10 mai, vendredi soir à 18h salle varèse au CNSMD de Lyon. mais  bon, allez, on y croit ^^
(une autre pièce difficile : mambo de Francesconi. belle pièce, pleine de swing, de fulgurance, d'humour et de poésie) sur le cd de ictus ensemble interprété par Jean-Luc Plouvier)
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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 08:55

 

En ce monde nous marchons
Sur le toit de l'enfer et regardons
Les fleurs
 

Issa (Issa Kobayashi) poète japonais 1763-1828

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 15:58

parfois, je m'envisage comme prof dans de petites écoles, petites structures comme j'ai déjà pu le faire dans une école associative.

je ne vous mentirai pas si je vous dis que ça ne me paraît pas très folichon.

 

néanmoins, dans cette perspective, je me pose une question : comment faire jouer, bien jouer, et bien vivre, une audition/examen/prestation publique à des élèves ?

comment convaincre la plupart qui vous diront  "ah non je ne veux pas jouer" quand il ne s'agit pas d'un examen mais d'une simple audition ?

je me souviens que, enfant, je n'aimais pas trop ça non plus.

ensuite, avec les concours, examens multiples, épreuves, concerts, spectacles... les sensations se sont transformées, et la recherche de bien vivre l'évènement s'est profilée.

il m'est apparu l'idée que ce genre d'évènement est "révélateur de soi" pour l'exécutant.

d'un point de vue de l'étude, on regarde ce qu'on a assimilé, et les manques, car le stress enlève ce qui n'est pas complètement maîtrisé, reste seulement ce qui a été bien fixé.

d'un point de vue existentiel, c'est une opportunité de s'observer, d'essayer de chercher toujours plus profondément les ressources en soi, et avant tout, la disponibilité pour ce faire.

 

ensuite, la venue du stress est souvent ressentie comme négative. on en arrive parfois à des raisonnements comme

stresser : c'est mal, ça veut dire qu'on ne comprend pas l'intérêt de l'évènement, qu'on s'empoisonne inutilement.

je trouve ça bête et culpabilisant. le phénomène physique est souvent inévitable. ce n'est pas très agréable, ventre contracté, coeur qui bat, etc... mais c'est la condition de l'organisme pour se mettre "en jambe"... je pense !

bien sûr qu'il faut chercher à se parasiter le moins possible mentalement de pensées négatives par exemple...

 

comment dire à de jeunes personnes l'intérêt, donc, de l'audition, et la dédramatisation du stress ?

difficile sans aller dans un chemin "automatique"

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 19:02

hm hm !! est-il besoin de commenter l'absence flagrant de vie sur ce blog ? tant que je n'aurai pas une bonne connexion internet chez moi... difficile !

en attendant, je travaille entre autres cette pièce, la deuxième ballade de Chopin. je reste fasciné par cette interprétation mais je constate des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord.

et vous, qu'en pensez-vous ?


 
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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 20:32

ouch, pas de retour ici depuis des lustres...

sans bonne connexion, écrire sur overblog est difficile... et le temps, la vie, tout cela prend du temps !

 

quelques nouvelles :

le cd pour lequel j'ai participé est sorti !

sonate pour piano de Krotenberg

si vous ne savez pas quoi offrir à Noël !

 

le 15 janvier (à confirmer) : concert bi-partite avec deux solistes (dont votre serviteur) pour promouvoir ce cd !

programme de piano :

- Etude opus 25 numéro 12 de Chopin

- 2ème Ballade de Chopin

- Nocturne opus 62 numéro 2 de Chopin

- Fantaisie-Impromptu de Chopin

- Sonate pour piano de Krotenberg

- 3 Estampes de Debussy

 

envie de participer à plusieurs concours : concours de Brest, concours de Montrond-les-Bains (festival jeunes talents) et surtout, ce qui me tient à coeur, le concours Jean Françaix.

 

je ne sais pas trop encore quoi jouer pour la finale de ce dernier :

si quelqu'un passe ici (!) et qu'il a un avis sur la question !

j'ai envie de jouer (pour 45 minutes de programme) :

- la 2ème ballade de Liszt

- les Estampes de Debussy

- le merle noir de Messiaen

- jeux de doubles de Escaich

 

nous verrons bien...

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 12:52

dur moment, balloté par des courants de force conflictuels. l'esprit sans dessus dessous. je réfléchis à ma prochaine date de concert, mercredi prochain (concert privé au Mans)

et je ne peux que constater ma façon de fonctionner, trop fragile encore pour être éclatant lors d'un récital.

tel ce jeu de zelda avec le masque et la lune qui approche, je ressens les possibles de réussir ou de continuer cette "fuite en avant"...

(je ne sais même plus ce que je dis)

je réfléchis au concert. pourquoi j'ai la trouille, au moment de jouer, quand des auditeurs m'écoutent ? (alors que ce ne sont que mes parents !!) pourquoi suis-je prisonnier de pensées négatives du "ne pense pas que tu vas rater" comme on dirait "ne pense pas à un vélo vert"

je joue et je veux que mes parents entendent sublimement ce qu'ils ont déjà entendu. qu'ils s'y retrouvent et s'y sentent bien.

 

et si ce n'était pas ça, le concert ? si c'était un individu qui dit à un autre "eh, j'ai vu un truc trop bien en faisant cette pratique qui me botte, tu sais, le piano, viens, faut que je te fasse entendre ça !"

on part en exploration. faut-il garantir des résultats ?

c'est une exploration. celui qui invite à explorer est déjà passé par là où il emmène, néanmoins il ne se lasse pas de redécouvrir ces chemins trop peu usités. d'ailleurs, il y découvre d'autres choses, peut-être ?

cela me fait penser à l'idée de recréation.

 

d'ailleurs, c'est peut-être ça, le hic de la pratique de l'art, ces temps-ci, notamment pour le piano : donner des valeurs sûres, dire "c'est bien comme ça que vous l'aimez, installez-vous bien confortablement dans ce que vous connaissez, creusez dans le creu du fauteuil, et... endormez-vous !" et puis le corollaire : "ne supportez pas de ne pas retrouver la même marque du creux de votre oreiller, ou une marque qui vous permette de vous y enfoncer plus ou mieux..." autant vous dire que je me sens ne plus être en accord avec ça.

 

pourtant, en demandant l'attention d'une personne, je ne peux pas exiger d'obtenir quelque chose de lui et de ne pas lui rendre une chose qui me paraît égale, pertinente, bonne. une envie de bien faire. faire plaisir à autrui pour se faire plaisir.

 

ces derniers temps j'ai expérimenté des choses sur mes mains et j'ai trouvé des résultats qui m'ont encouragé dans cette voie. mais dès que j'ai essayé de reproduire ça devant mes auditeurs de parents (merci beaucoup les parents !) déjà des signes d'éléments non-maîtrisés venaient faire un petit coucou inopinés dans mes mains, ma tête et ensuite ça rentrait en conflit avec ce que je viens de dire, qui est irrésolu et fluctuant, et j'étais comme un mi-cuit décongelé, des parties tendres et des parties raides "en" moi...trop de conflits ! mais comment font-ils les autres ??

 

voilà, si vous ne saviez pas que j'étais bizarre, maintenant, vous le savez !

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 14:53

c'est le bordel sur mon piano ! je mets toujours tout en vrac ! cd, papiers administratifs, dvd, partitions pas rangées après déchiffrage... faut que je pense à ranger ! et chez vous, c'est comment ??

 

 

Photos-1111

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 13:39

aujourd'hui, je regarde mes mains dans le miroir du couvercle du piano et là que vois-je ?

non ! ce n'est pas toi !!

 

 

 


 
c'est la fille d'un roi !!!!

non, c'étaient des mains crispées !!
OH ! GOSH !!
et finalement, c'était simple puisqu'à chaque passage où la main prenait une configuration de crispation il suffisait d'ordonner la configuration de détente pour réaliser les passages. (une nouvelle piste de façon de travailler )
mais, vous allez me dire, qu'est-ce qu'une main détendue ? c'est une main qui se laisse aller à l'attraction terrestre. chaque "branche" pend vers le bas, ayant tendance à se recourber vers l'intérieur. la main détendue a aussi (en ce qui me concerne en tous cas) l'apparence ramassée, ses doigts sont rapprochés. cela me fait penser à une phrase que m'a dit l'un de mes profs : "jouer avec la plus petite main possible" ! plutôt que de chercher à tendre le plus possible pour pouvoir par exemple dans Traumes Wirren la broderie en ayant le pouce sur l'octave, (non, à proscrire) cherchons à jouer localement, l'effort pourra mieux se concentrer sans surplus de fatigue.
regarder d'ailleurs comment vous tapez du texte sur l'ordi : quand vous attendez pendant un moment de réflexion, tendez-vous vos doigts ?
n'hésitez pas à les détendre en les étirant doucement (pas besoin de chercher à faire craquer les os) dans le sens contraire de l'habitude (trop) répétitive d'utilisation.
quand je pense à tous ces gens à qui je dis lors d'une rencontre que je suis pianiste, je récolte souvent les réflexions comme "mais tu as des petites mains, alors que les pianistes ils ont des grandes mains avec des longs doigts"...
ouiiiii bien sûr, un seul calibrage humain autorisé !
ce n'est pas la capacité à s'allonger le plus possible mais de se déplacer avec une main détendue qui compte. Bon, j'ai un bon écartement de dixième sur lequel je ne crache pas ^^ et que j'utilise dans ce genre de situations pour calmer les craintes de mes interlocuteurs "ah ouais t'as un grand écartement"... toujours cette rengaine de celui-qu'à-la-plus-grande !!
tous les types de configurations fonctionnent généralement bien et s'adaptent bien mécaniquement, en principe ! après, il faut savoir s'en servir (ce que je suis loin de maîtriser)

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 21:27

en ce moment, c'est baisse de moral. je devrais peut-être travailler ma confiance et mon estime en moi pour mieux vivre entre autres ma pratique du piano dans sa dimension publique.

je me sens un peu le dernier des pianistes ! peut-être ne suis-je pas le seul à penser ça ! peut-être aussi faut-il se sortir de ce système de pensée. n'empêche que des éléments passés me plombent. à voir.

 

je bute sur (mais pas que) Fabel et Raumes wiren dans  les fantaisiestücke de Schumann...

d'abord, j'observe une baisse de qualité entre ma réalisation dans la période de déchiffrage et ma réalisation dans la période de connaissance approfondie. (combien de périodes délimiter ? c'est un peu comme rencontrer de nouvelles personnes, qui deviennent des amis. les relations ne sont pas pareilles à la rencontre et à l'approfondissement. enfin, en ce qui me concerne !)

cette observation de baisse de qualité, je la retrouve systématiquement. je me demande si c'est partagé ?

est-ce purement subjectif ?

d'une part j'ai dit une fois à un de mes profs "j'ai l'impression de moins en moins bien jouer" ce à quoi il m'a répondu "au contraire, je trouve que la construction s'améliore" (d'après mes souvenirs)

d'autre part, j'observe par exemple dans Aufschwung entre la mesure 6 et 7 (et les autres idem) la petite note répétée qui au déchiffrage ne posait pas problème puis, comme si la mécanique dégénérait.

 

cela me fait penser aux changements qui m'ont bouleversé et ont changé ma façon de jouer, même si cela est encore très nouveau pour moi : je suis disposé à m'écouter, et il arrive que je m'écoute. je suis disposé à laisser essentiellement l'écoute guider. autrefois, j'étais trop gourmand d'utiliser la mécanique qui marchait bien, très bien même, pour le plaisir de l'utiliser. je me souviens m'être très tôt emparé d'objets techniques comme des arpèges avec le plaisir digital et mécanique d'en jouer le plus vite et d'en "avoir le plus dans la main"... l'oreille ne guidait pas les rênes, l'écoute n'exigeait pas que chaque note fut cohérente par rapport à celle qu'elle précède et celle qu'elle suit, et la mécanique jouait des arpèges affolants, irréguliers tant en débit qu'en timbre. alors j'ai peur parfois d'avoir à rattraper une configuration biaisée.

voilà quelques mois qu'un déclic s'est opéré en moi. cela a changé ma façon de voir le jeu, l'interprétation, l'instrument... mais aussi les relations humaines, l'appréhension de la musique, de textes, de l'art, de débats...

 

je me dis ces temps-ci, avant d'entamer mes cours d'improvisation (grande première, j'en espère beaucoup), que si je veux progresser en improvisation, je dois réaliser le plus fidèlement ce que je veux, car j'ai trop tendance à céder à mes facilités techniques qui m'éloignent, je pense, d'une expression personnelle plus "véritable"...

ce que j'aime, quand même, dans ma façon d'improviser, c'est que c'est relativement lié au mental, à la pensée, l'affectif, l'inconscient aussi. j'aime bien aussi l'idée de m'abandonner  pour mieux observer ce qu'il en sort

 

mais...

revenons à Fabel et Raumes Wirren !!

je regarde pourquoi ma réalisation défaille et semble faiblarde avec ses irrégularités, ses creux...

dans Fabel, j'observe la tendance de mon défaut (et oui ce sont des choses qui arrivent) et je saisis une confusion sur le cadre rythmique (pour reprendre une expression de mon ancienne professeur, Brigitte Bouthinon-Dumas) notamment dans les parties rapides du début sur l'alternance des deux mains avec ce balancement grave-aigu-grave pour chaque main. la mélodie à la main droite se trouve pointée avec le rythme ta-tam ta-tam grâce à deux brèves dont la deuxième tombe sur la pulsation. il y a un risque entre autres et par exemple que la première note jouée de ces deux brèves soit assimilée comme premier temps de la pulsation, ce qui brouillerait les relations des deux mains.

il y aurait d'autres choses à dire comme le tempo (schnell) et la nuance exigée (piano), qui peuvent se traduire à tort comme "se lancer comme un fou avec timidité" ce qui est anti-productif... peut-on dire que c'est là un défaut commun ? en tous cas, ça me préoccupe !

et j'en arrive à me questionner sur ce qu'est la rapidité.

le problème est : "arriverai-je à bien jouer ça au-delà d'une certaine vitesse ? est-ce que cette vitesse qui me sied est celle exigée par la partition ?"

néanmoins, avec des tempi différents, on peut avoir, je pense, la sensation d'une vivacité. notamment en articulant d'une certaine manière : nette, peut-être plus sèche que d'ordinaire.

 

la question de la vitesse me questionne dans la musique que nous connaissons et donc, dans ma façon d'improviser (qui est souvent éthérée, ou massue) qu'est-ce qui donne la sensation de vitesse ? des changements rapides d'harmonie ? des arpèges très rapides ? (12 notes alternées par secondes ?) des éléments répétés de façon rapide en restant plus ou moins sur l'objet répété ? un thème très vif "pas piqué des hannetons" ? du chromatisme en veux-tu en voilà ?

 


  (allez, soyons fous !! enfin là c'est plus un bourdon, c'est un essaim de bourdonnantes bestioles de la 4ème dimension)

 

une pulsation rapide qui demande des changements conséquents à tous ces éléments ? (le genre d'impro que je ne pratique pas vraiment ^^)

une attaque du doigt brève, percussive ?

 

bref, que de points soulevés... et combien résolus ? ^^

argh argh argh... il est minuit passé et je devrais dormir  pour justement travailler tôt à transformer tout ça !

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